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Parfois, il faut être prêt à tout pour espérer avoir un enfant. C’est en tout cas le point de vue de François et de sa compagne après plusieurs années d’un douloureux parcours de procréation médicalement assistée (PMA) en France. Le processus, très long et lourd physiquement, a échoué à trois reprises pour le couple — quatre tentatives sont remboursées par la sécurité sociale. La faute à une infertilité commune et à des techniques bien moins avancées, et plus restreintes par la loi qu’il n’y parait en hexagone. En moyenne, seulement 48% des couples réaliseraient ici leur projet parental grâce à la fécondation in vitro (FIV), selon l’INED, et ce seulement « huit années après le début du traitement ». Les premières tentatives sont rarement les bonnes.