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Lorsqu’on la rencontre, elle vient tout juste d’apprendre qu’une fois encore elle a perdu devant la justice. Cette fois-ci, c’était l’ultime recours : la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Audrey Kermalvezen est issue d’une procréation médicalement assistée avec donneur, et se bat depuis des années pour obtenir des informations sur son géniteur, en vain. Retour sur son combat et sur les limites de la loi bioéthique, qui, depuis 2022, permet en partie l’accès aux origines.