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Le Parlement européen a adopté fin avril un projet de révision de la Directive européenne sur la traite des êtres humains, en proposant d’y ajouter « l’exploitation de la gestation pour autrui ». Cette possible criminalisation de la GPA vise à mettre fin à cette forme d’esclavage contemporain de la femme et de réification du corps de l’enfant. Un combat éthique et moral, dont les enjeux sont également politiques et juridiques, face à la puissance financière d’un « marché » mondial en pleine croissance.