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« Il y a plusieurs mois, j’ai effectué un don d’ovocytes à l’hôpital. J’allais avoir 38 ans et, comme la loi française interdit de le faire après cet âge et que je n’avais moi-même pas de projet de grossesse à court terme, j’ai souhaité me mettre au service des femmes stériles ou infertiles désireuses d’avoir un enfant. Je suis fière, et heureuse, de compter parmi l’une des mille femmes procédant à un tel don chaque année en France – même s’il en faudrait le double pour combler les attentes. En revanche, l’opération s’est très mal passée. Cette expérience douloureuse m’a fait réfléchir sur le rapport entre souffrance et savoir, et j’aimerais en témoigner ici.